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CONQUES, JOYAU DE L'ART ROMAIN

Rattachée à la famille des grandes églises de pèlerinage, l’église abbatiale Sainte Foy dont la construction débute en 1030 va servir de modèle à Saint Sernin de Toulouse et à Saint Jacques de Compostelle.
Elle est réputée pour le tympan sculpté qui orne sa façade au dessus du grand portail. Réalisé au début du XIIe siècle, représentant le Jugement Dernier, il est l’un des exemples majeurs de la sculpture romane avec 124 personnages en partie polychromés.
Ce Jugement Dernier a influencé le sculpteur du retable de Saint Just de Narbonne vers 1380.
L’Enfer du Jugement Dernier de la chapelle Notre Dame de Bethléem reprend la disposition des personnages sculptés : au centre (de la gueule du monstre) Satan, à sa gauche Judas pendu et éventré. De nombreux détails sont communs aux deux sculptures.
D’autre part le trésor de Conques est comme celui de St Just l’un des 10 plus riches de France (avec Troyes, Sens, Paris, Nancy, Metz, Chartres, Le Mans, Angers)
La statue reliquaire de Conques la « Majesté de Sainte Foy » du IXe siècle est considérée comme la première statue en ronde-bosse médiévale. Recouverte d’or ornée de pierres précieuses, c’est la pièce maitresse du trésor qui comporte aussi le reliquaire de Pépin II petit-fils de Charlemagne.

Sainte Foy
L’enfant de 12 ans est martyrisée par les Romains qui la brûlent et la décapitent. Mais selon la légende, son corps ne disparaît pas : il est imputrescible.
Les reliques de Sainte Foy arrivent en 866 à Conques, au modeste monastère bénédictin qui va aussitôt devenir un centre de renommée internationale du fait des miracles qui s’y produisent.
Sainte Foy est réputée pour guérir les aveugles, libérer les captifs innocents, venir au secours des pèlerins en route pour saint Jacques.

 

Texte de la vice présidente : Madame Jacqueline Saumade
Photos : Michel Gendrillon

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