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MONTAUBAN

Montauban, ville d'art et d'histoire

 

En compagnie d’un guide conférencier nous sommes partis à la découverte de Montauban à travers la vie et les œuvres de : Ingres père et fils.

En janvier 2017, le musée Ingres a fermé ses portes pour se consacrer à­ un vaste chantier de modernisation. La réouverture du musée est prévue pour la fin de l’automne 2019.­

Pendant les travaux, les collections sont présentées lors de différents évènements culturels à Montauban, en France et à l'étranger.

Un choix significatif d’œuvres d’Ingres et de Bourdelle est exposé à l’Ancien Collège dans une scénographie créée pour l’occasion.

 

L'Ancien Collège 

 

Arrivés en 1629 dans le sillage de Richelieu, les Jésuites acquièrent en 1676 un hôtel particulier sur la limite nord-est de la ville, pour y installer leur collège et leur chapelle (actuelle église Saint-Joseph)... Modifié puis agrandi à plusieurs reprises, le bâtiment à l’architecture austère s’organise autour de deux cours, auxquelles répondaient des jardins aujourd’hui disparus. Le bâtiment sert de fonderie de canons pendant la Révolution, puis redevient collège jusqu’en 1961. Il abrite aujourd’hui la Direction des Affaires Culturelles, le conservatoire de danse, l’Office de Tourisme et le Centre du Patrimoine.

 

 

 Visite découverte « Ingres de père en fils »

« Avant  Rome et Paris… Montauban !

Cité natale de Jean Auguste Dominique Ingres (1780-1867), la ville de Montauban garde de précieux témoignages des premiers pas artistiques du célèbre peintre. Né dans le faubourg du Moustier, Ingres bénéficie très tôt des conseils et des encouragements de son père Joseph, lui-même artiste décorateur.

Nous avons observé les prémices de cette grande carrière en observant quelques œuvres du père exposées exceptionnellement au Centre du patrimoine (dessin, miniatures, sculpture…) et à l’église Saint-Joseph. Les pas du fils nous ont conduits ensuite jusqu’à la cathédrale Notre-Dame qui conserve depuis 1826, une des œuvres majeures de l’artiste : « Le Vœu de Louis XIII. »

 

La visite s’est poursuivie sur la Place Nationale, au cœur de la cité ancienne.

Son origine remonte à la création de la ville en 1144. Les rues se coupent à angle droit, laissant un îlot vide : c'est la Place. Elle constitue déjà au moyen-âge le centre de la vie urbaine. Les corporations de marchands se regroupent sous les couverts de bois et de torchis, ainsi les arcades porteront des noms : le couvert des drapiers, des sabots ou du blé. La justice y est rendue et le pilori sera détruit à la Révolution, il sera remplacé par une croix.
Les Consuls y dirigent la cité dans la Maison commune à l'angle de la place. Les façades médiévales de la place sont détruites lors de deux incendies en 1614 et 1649. Grâce à la générosité royale, la reconstruction débute deux ans plus tard, mais il faut attendre le début du XVIIIème siècle pour qu'elle soit achevée. L'architecte reproduira, en brique cette fois, les doubles rangées d'arcades surmontées de façades différentes selon les goûts des propriétaires. Un cadran solaire portant aussi les mois, orne la façade nord. Les maisons sont profondes et cachent de jolies cours intérieures permettant à la lumière de pénétrer dans ces imposants bâtiments.

 

A l'heure actuelle, de nombreuses restaurations ont été entreprises afin de restituer à la place son cachet d'antan. Depuis bien des années, elle accueille un marché quotidien et la foire à la Brocante. La rénovation de la place nationale commencée par les quatre portes, se poursuit par la restauration des parties classées et par le lancement d'une opération programmée de l'amélioration de l'habitat, nous avons pu observer au centre de la place des fouilles prédictives qui constituent  un énorme chantier.

Cette place est  aujourd’hui le joyau de l’architecture montalbanaise.

 

De retour dans la Chapelle de l’Ancien Collège nous avons admiré un florilège d’œuvres d’Ingres et de Bourdelle. Ces productions nous ont permis d’appréhender le processus créatif des deux plus grands artistes montalbanais, de l’esquisse originelle à l’œuvre définitive. Madame Gonse, Jésus parmi les docteurs, les bas-reliefs du Théâtre des Champs Elysées, le Buste de Beethoven…

 

A travers ces œuvres majeures nous avons fait  un voyage captivant dans l’histoire de Montauban, ville au patrimoine remarquable.

 

Voir le reportage photographique de Michel Gendrillon

 

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