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CARCASSONNE

Musée des Beaux arts de Carcassonne

 

Exposition temporaire « Marie Madeleine, la Passion révélée »

Le Musée des Beaux-Arts de Carcassonne se trouve à l'emplacement de ce qui faisait office de palais de justice sous l'ancien régime : le Présidial. Le Musée a été créé en 1836 à l'initiative de personnes passionnées d'art, d'histoire et d'archéologie. Le bâtiment est de style néo-classique et les collections du musée offrent un panorama intéressant de la peinture occidentale du 17e au 19e siècle. On y trouve des œuvres signées Bourdon, Perrier mais aussi Subleyras et Chardin ou encore Courbet et Marquet. Une salle est par ailleurs consacrée au peintre natif de Carcassonne Jacques Gamelin, actif au 18e siècle.

Une belle collection de faïences de Moustiers, Marseille, Toulouse est également visible.

 

 « Marie Madeleine, la Passion révélée »

Tout le monde connaît l’histoire de Marie Madeleine courtisane qui tomba aux pieds du Christ, et les lui lava avec des parfums d’où le flacon de myrrhe avec lequel on la représente souvent. Puis elle les essuya de ses cheveux, qu’elle avait abondants et d’une couleur fauve, ce qui renvoie au caractère assez peu sacré de sa profession initiale. Les peintres ont donc choisi de nous la montrer rouquine et ambiguë, entre la mystique de la nouvelle convertie, associée le plus souvent à un Memento mori symbolisé par un crâne, comme dans les Vanités, et la permanence du péché de chair .

 

Cette exposition dédiée à la figure de Marie Madeleine à travers les arts et les siècles est réalisée  en partenariat, avec le monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse et le musée de la Chartreuse à Douai.

La tradition fusionne l’existence des trois Marie citées par les Évangiles pour n’en faire qu’une figure unique: la pécheresse qui répand des parfums de grand prix sur les pieds de Jésus et les essuie avec ses cheveux, Marie de Béthanie, sœur de Marthe et de Lazare, Marie de Magdala, qui a assisté à la crucifixion et a été la première disciple à laquelle Jésus apparut après sa Résurrection.

Cette figure inclassable et mythique, aux définitions contradictoires est à la fois pécheresse et repentante, voluptueuse et ascète, mondaine et ermite, l’élément intermédiaire entre le terrestre et le céleste.

 

Nombreux sont les artistes depuis l’époque médiévale à aujourd’hui, à avoir été inspirés par sa beauté, par l’image de sa solitude dans le désert, en méditation, ou à la lueur d’une chandelle éclairant la nuit. C’est un personnage qui se construit petit à petit et présente plusieurs facettes. Chaque époque a inventé "sa" Madeleine.

Notre siècle s’est approprié à son tour ce personnage irradiant. Les amateurs de secrets et de mystères  se sont emparés du personnage et lui font porter leurs goûts pour l’ésotérisme, dont le Da Vinci Code de Dan Brown est un exemple retentissant.

 

Les 80 tableaux, dessins, gravures, manuscrits, sculptures,  vitraux  exposés, offrent un panorama complet de ce que chaque époque projette sur ce personnage.

On y trouve des œuvres de Dürer, Delacroix, Corot, Puvis de Chavannes ou encore Maurice Denis, une sculpture de Rodin  pour n’en citer que quelques-unes.

 

Exposition à ne pas manquer au Musée des Beaux-Arts de Carcassonne Jusqu’au 20 mai 2017.

 

A la découverte de la maison des mémoires

 

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